mardi 16 octobre 2012

9 octobre : seulement 475 kms jusqu’à Xi’an…


J’ai oublié hier soir de relever le compteur : 6250 kms parcourus en 19 jours (soit une moyenne de 329 kms par jour, pour le moment). L’étape d’aujourd’hui ne devrait pas faire baisser notre moyenne : j’apprends en effet au cours du petit déjeuner que nous allons à Xi’an – 475 kms d’ici –, (à côté de l’endroit où a été découverte en 1974 la célèbre armée des soldats de terre cuite du premier empereur de Chine, Qin Shi Huangdi). Nous avons déjà visité ce site et les environs en 1986, ou 1987, et, bien qu’il soit extraordinaire, nous ne souhaitions pas y retourner, préférant visiter des endroits que nous ne connaissions pas encore… Comme je m’étonne de ce revirement (je suis seule avec YZ à la table du petit déjeuner car JL s’est déjà éclipsé… avant de craquer), YZ commence à parler haut en s’énervant au motif qu’il fait tout cela pour nous, pour que nous soyons contents… etc. Excédée, je lui demande sèchement d’éviter d’élever la voix quand il me parle et je quitte la table… De toute façon, le petit déjeuner ne valait pas le déplacement !

Après un petit tour piéton sur le périf pour aller tirer du fric et une attente d’une bonne demie heure dans le hall de l’hôtel, nous retrouvons YZ et remontons une fois de plus en voiture, en route pour Xi’an où nous devons nous arrêter une nuit avant de partir vers Pingyao (où nous resterons deux ou trois nuits). Nous serons donc mercredi soir à Pékin (alors que notre billet de retour est prévu pour le dimanche : il va falloir s’occuper…) mais auparavant, broum… broum pour toute la journée. Premier objectif : trouver l’autoroute qui, manque de pot, est plus récente que le foutu GPS ; errance… Au bout d’une heure, nous y sommes et fonçons dans le brouillard, tout ragaillardis que nous sommes d’avoir enfin un objectif ! Il fait doux, gris et humide, et l’ambiance est morose dans l’habitacle. Pour m’occuper, je fais les comptes de la collectivité. Alors que je livre mes conclusions dont : « on n’a pas beaucoup dépensé en nourriture… », je me fais une fois de plus rembarrer par YZ qui estime que « c’est déjà pas mal » tandis que JL, qui fait mine d’opiner, déclare que « pourtant on n’a pas mangé du poisson tous les jours ! ». Tu parles : depuis le départ de nos compagnons, nous avons repris nos habitudes frugales ; sandwiches ou bol de nouilles, de préférence dans une station service ou sur un parking d’autoroute… Je me venge en affichant le montant des frais d’essence et de péage : pas très glorieux comme technique mais ça soulage !

Nous enchaînons les tunnels et les ponts qui, sur une centaine de kms, nous permettent de traverser la chaîne des montagnes Qinling, région magnifique de hauts sommets couverts de forêts dans lesquelles vivent à l’état sauvage les célèbres pandas.

 
Il fait lourd et humide (25 à 26°) ; la végétation luxuriante couvre les hautes collines au pied desquelles poussent le maïs et les piments. Des grappes de piments d’un rouge éclatant sont d’ailleurs suspendues sur les façades des petites maisons massées au bas des collines : nous savons pourquoi la cuisine du Sichuan est tellement épicée !


Les  tunnels sont tellement fréquents que JL se lance des défis photographiques : prendre deux tunnels successifs en une fois… Enfin, ce qui devait arriver arrive : nous voici englués dans un énorme embouteillage ; à l’entrée de l’un des 139 tunnels qui agrémentent notre route. Nous sommes rigoureusement immobiles, cernés de toutes parts par des véhicules divers qui se pressent sur trois files (dont une sur la bande d’arrêt d’urgence…) alors que le tunnel ne comporte que deux voies.
Nous ne sommes pas en reste et, à force de ruse, réussissons à nous faufiler jusque dans le tunnel quand nous sommes bloqués par une voiture arrêtée et désertée par ses occupants ! Quand, pour des raisons mystérieuses, tout ça se débloque, nous avons perdu un temps précieux ( !) et notre moyenne en a pris un vieux coup. Maintenant que la voie est ‘libre’, nous fonçons à toute allure, alignant les tunnels en slalomant entre les camions. Comme dit YZ, « personne ne respecte le code de la route ». « Ah bon ! », nous restons pantois d’admiration devant la finesse de l’analyse que nous livre… un spécialiste !


Bref, il est 17h15, la nuit commence à tomber, il nous reste 60 kms à parcourir et nous devons aussi trouver un hôtel (Xi’an est une petite bourgade qui ne comporte que quatre millions et demi d’habitants…). En fait, j’ai tort de persifler car, contre toute attente, tout se passe plutôt bien : YZ nous annonce qu’il a déjà réservé un hôtel, que celui-ci est en pleine ville (juste derrière la tour du Tambour qui est l’un des monuments les plus célèbres de Xi’an), etc. En deux temps et trois mouvements, nous y sommes… éberlués et muets.
 

La ville de Xi’an, qui fut longtemps le point d’aboutissement de la route de la soie, fut l’une des premières capitales de la Chine unifiée, et son cœur politique, jusqu’à son déclin à partir du 14ème siècle. La ville a gardé la forme rectangulaire et le quadrillage géométrique des rues qui caractérisaient l’ancienne capitale. La tour de la Cloche en marque le centre, d’où partent les principales avenues. Cette tour abritait à l’origine une énorme cloche que l’on sonnait à l’aube, tandis que la tour du Tambour servait à marquer la tombée de la nuit. Ces deux édifices, construits au 14ème siècle, ont été reconstruits au 18ème et constamment restaurés depuis, de façon à être aujourd’hui encore, flambants neufs… Nous sommes à un jet de pierre de la tour du Tambour, dans un hôtel situé en pleine ville, à deux pas du quartier musulman.
La communauté des Huis (Chinois musulmans) est avérée à Xi’an depuis le 7ème siècle et le quartier musulman est l’un des plus vivants de la ville. Nous allons manger dans ce quartier puis flânons un moment au milieu des échoppes : soirée détendue, sinon gastronomique…

 
Les premières gouttes de pluie tombent ; alors qu’YZ a décidé d’aller faire des photos de nuit.


En rentrant à l’hôtel, nous parlons un petit moment au téléphone avec Jeanne et Caro, puis allons nous coucher.  
 

1 commentaire:

  1. Je vis à Madagascar (Afrique de l'Est), et la vie vaut la peine d'être vécue confortablement pour moi et ma famille maintenant et je n'ai jamais vraiment vu la bonté me montrer autant dans ma vie car j'ai traversé un problème aussi sérieusement que mon fils a trouvé un terrible accident depuis deux semaines, et les médecins déclarent qu'il doit subir une opération délicate pour qu'il puisse marcher à nouveau et que je n'ai pas pu payer les factures, puis votre opération est allée à la banque pour emprunter et me rejeter en disant que j'avais pas de carte de crédit, à partir de là, j'ai couru vers mon père et il n'a pas pu m'aider, puis quand j'ai parcouru les réponses de Yahoo et je suis tombé sur un prêteur, M. Benjamin Breil Lee, offrant des prêts à un taux d'intérêt abordable, je n'avais pas le choix mais pour faire un essai et, étonnamment, tout cela ressemblait à un rêve, j'ai obtenu un prêt de 110 000 $ pour payer la chirurgie de mon fils, puis j'ai trouvé une entreprise confortable pour m'aider à continuer. Je remercie Dieu aujourd'hui est bon et vous pouvez marcher et travailler et le fardeau est beaucoup plus lourd pour moi et nous pouvons bien nous nourrir et ma famille est heureuse aujourd'hui et je me suis dit que je pleurerai à haute voix dans le monde des merveilles de Dieu à moi à travers ce prêteur craignant Dieu M. Benjamin Breil Lee et je conseillerais à toute personne ayant un besoin sérieux et sérieux de contacter cet homme craignant Dieu sur lfdsloans@lemeridianfds.com ...... lfdsloans@outlook.com via .. et je veux que vous priez tous pour cet homme pour moi ou que vous discutiez avec lui sur WhatsApp + 1-989-394-3740.
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