mercredi 30 janvier 2013

Mardi 11 Octobre : aux environs de Pingyao


Ce matin, pluie battante et brouillard épais !

Nous sommes bien décidés à nous échapper quand YZ nous annonce qu’il a discuté avec les patrons de l’hôtel : plusieurs voitures doivent aller faire une excursion (celle que nous avons prévue…) et il est possible de s’adjoindre à la caravane ! Nous refusons énergiquement cette proposition, disant que nous préférons prendre un bus ou un taxi mais être seuls et non pas au milieu d’une procession de 4x4. Devant notre détermination, YZ change d’avis, disant que ce n’était qu’une suggestion pour agrémenter le voyage, que c’était pour nous faire plaisir, et bla bla bla.  Nous voici donc partis en direction du temple bouddhique de Shuanglin (reconstruit en 1571 et ‘bien’ restauré depuis). La route pour s’y rendre est sinistre : complètement défoncée et longée de mines de charbon à ciel ouvert ; la pluie et la luminosité ne contribuant pas à égayer l’atmosphère. Malgré les indications fantaisistes et le silence du GPS, nous trouvons assez facilement le temple.

 
 Il comporte plusieurs pavillons qui contiennent un grand nombre de statues peintes finement sculptées. Pendant toute notre visite, YZ est resté à l’extérieur, vexé comme un pou car la personne qui vendait les tickets voulait le laisser entrer gratuitement, l’ayant pris pour notre guide !
 
Quelques kilomètres plus loin, se trouve un site étonnant : le château souterrain de Zhangbi que surplombe le village de Zhangbi Cun. Il s’agit d’un réseau de tunnels défensifs, construit il y a 14 siècles par les Sui qui craignaient les attaques des Tang. Trois niveaux de galeries s’étendent sur plus de 1500 mètres ; jusqu’à 26 mètres de profondeur. Des cavités latérales, servant d’entrepôts et de chambres bordent ces galeries alors que des trous creusés au niveau supérieur permettaient de guetter l’arrivée des envahisseurs éventuels. Pas question de s’aventurer seul dans ce labyrinthe…(pas de photos).
Une fois revenu à l’air libre, on peut flâner dans le village aux ruelles pavées, bordées de bâtiments (toujours habités) vieux de 8 siècles.
 











Pour continuer les visites, nous nous rendons à quelques kilomètres de là (il pleut toujours !) vers la résidence de la famille Wang, énorme ensemble de bâtisses (123 cours !) datant de l’époque Qing. Un peu fastidieux et poussiéreux à mon humble avis !
 

 
Cette visite se termine par le tour des remparts d’où l’on aperçoit les habitations troglodytiques, toujours occupées à l’heure actuelle.



Quand nous ressortons de ce dédale, nous trouvons YZ (qui n’a pas souhaité faire la visite) endormi dans la voiture. Nous le laissons à ses rêves pour aller faire un tour à pied dans les environs.

 
 
 
De retour à Pingyao, nous allons manger en vitesse n’importe quoi, n’importe où, et chacun rentre chez soi. Il est à peine 20 heures et, passée l’agitation un peu artificielle qui règne dans les deux ou trois principales rues de cette ville musée, l’ambiance est morose, pour ne pas dire sinistre !
Alors, au kang ! et à demain pour de nouvelles aventures...
 
 

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