Avant de quitter Hohhot, nous allons visiter la pagode Wuta , le temple Xilitu et la vieille ville.
La pagode Wuta (qui mesure plus de 15 m de haut) fut construite en 1727, sous la dynastie des Qing.
On lui donne également le nom de temple aux mille bouddhas, en raison du grand nombre de bouddhas (plus de 1500) sculptés en bas-relief.
Quant au temple Xilitu (ci-dessous) construit en 1585 et détruit par un incendie, il fut reconstruit au 19ème siècle, puis entièrement « remis à neuf » après les dommages subis pendant la révolution culturelle. C’est l'un des plus grands et des plus célèbres temples de Mongolie Intérieure, siège du bouddhisme tibétain dans la région (en mongol, "Xilitu" signifie "siège sacré").
Les moulins à prière que les fidèles font tourner
avant de pénétrer à l'intérieur du temple (en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre)
Statues, tentures, tambours... à l'intérieur du temple.
Ne pas oublier les offrandes : tout est bon à prendre, même les billets de banque à l'effigie de Mao...
Nous ne sommes pas entrés dans le temple Da Zhao (grande lamaserie en activité) situé en face du précédent : la tolérance de notre ami aux constructions, sculptures et autres symboles religieux ayant atteint ses limites !
Une remarque au passage sur la statue monumentale de Gengis Khan (ci-contre) qui se trouve entre les deux temples : il y est représenté sous les traits et avec les attributs du Bouddha !
Enfin, nous sommes allés faire un tour de la « vieille ville » ou plutôt d’un simulacre de vieille ville. Des reconstitutions de maisons anciennes (dynastie Qing, laquelle a duré jusqu'au début du 20ème siècle) y abritent des boutiques de souvenirs tous plus kitsch les uns que les autres, le tout à l’ombre de parasols Pepsi et Coca ! Pas de jaloux... et ma pomme en prime!
Après cette petite incursion culturelle, nous reprenons la route. A la sortie de Hohhot, c’est l’embouteillage. Tous les automobilistes tentent de passer devant les autres, changent sans cesse de file pour gagner 50 cm, doublent à gauche ou bien à droite, et, bingo, une voiture nous rentre dedans… Les deux chauffeurs s’invectivent, se rejetant mutuellement les torts, dans le bruit des klaxons de ceux qui sont coincés derrière ! La discussion n’aboutissant pas à son profit, YZ appelle les flics. Après une bonne demi-heure de tentatives de conciliation, les conducteurs doivent choisir entre : appeler un expert, ce qui peut nous retenir -au moins- le reste de la journée ou « s’arranger » l’un donnant 100 yuan à l’autre et qu’on n’en parle plus ; avec l’espoir que l’assurance paie… peut-être ! Cette solution ayant été adoptée par les protagonistes (au profit de notre véhicule), nous repartons en direction de Linhe, via Baotou.
Nous sommes sur l’autoroute, en butte à des travaux gigantesques qui se succèdent sur au moins 200 km. La chaussée est défoncée, nous roulons sur une file (ce qui n’empêche pas les kamikazes du bitume d’essayer de doubler dans des conditions acrobatiques). Bien plus, le paysage est désolant : comme le signale le guide Lonely Planet "s’étirant sur plus de 20 km, Baotou est un centre industriel pollué et poussiéreux. A moins d’un intérêt particulier pour la sidérurgie, les voyageurs n’ont pas de raison d’y faire halte…" Dont acte, non sans une petite pensée pour les habitants de cette région inhospitalière, qui assistent à la course effrénée du progrès industriel en n’en subissant que les effets néfastes (cadre de vie, pollution, etc.). Il n'y avait non plus aucune raison d'y faire des photos (d'autant plus que JL est au volant !). Quand le paysage s’éclaircit enfin, nous traversons une plaine immense dans laquelle on récolte en ce moment les têtes de tournesol.
Tant bien que mal, nous arrivons à Linhe. Le compteur affiche 1100 km depuis notre départ de Pékin (hier matin seulement).
A bientôt : j'attends vos commentaires...
Nous sommes sur l’autoroute, en butte à des travaux gigantesques qui se succèdent sur au moins 200 km. La chaussée est défoncée, nous roulons sur une file (ce qui n’empêche pas les kamikazes du bitume d’essayer de doubler dans des conditions acrobatiques). Bien plus, le paysage est désolant : comme le signale le guide Lonely Planet "s’étirant sur plus de 20 km, Baotou est un centre industriel pollué et poussiéreux. A moins d’un intérêt particulier pour la sidérurgie, les voyageurs n’ont pas de raison d’y faire halte…" Dont acte, non sans une petite pensée pour les habitants de cette région inhospitalière, qui assistent à la course effrénée du progrès industriel en n’en subissant que les effets néfastes (cadre de vie, pollution, etc.). Il n'y avait non plus aucune raison d'y faire des photos (d'autant plus que JL est au volant !). Quand le paysage s’éclaircit enfin, nous traversons une plaine immense dans laquelle on récolte en ce moment les têtes de tournesol.
Tant bien que mal, nous arrivons à Linhe. Le compteur affiche 1100 km depuis notre départ de Pékin (hier matin seulement).
A bientôt : j'attends vos commentaires...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire