Après un vol sans histoire, nous retrouvons YZ venu nous cueillir à l’aéroport de Pékin vers midi le samedi 17. En l’attendant, JL a déjà eu le temps de changer de l’argent et d’acheter une carte de téléphone – heureuse initiative qui nous permettra de rester en contact avec nos proches, à défaut de pouvoir communiquer par le blog ou même par mail (nous réaliserons dans l’après-midi que notre messagerie n’est pas accessible sans doute en raison du nom de notre fournisseur d’accès « Free » !).
YZ et RM vivent dans l'un de ces immeubles |
En une petite heure de voiture, nous arrivons à destination, dans la résidence où vivent YZ et sa femme RM, en bordure du 6ème périphérique de Pékin (la dernière fois que je suis allée à Pékin, il y a 25 ans, on construisait le 3ème périphérique !).
Les abords de la résidence où vivent YZ et RM |
Nous passons la soirée chez YZ et RM en compagnie d’une famille de jeunes français (Frédéric, Carole et leurs deux enfants) venus s’installer pour un an à Pékin. Le lendemain, dimanche, nous allons acheter des anoraks doublés de polaire car il paraît qu’il fait déjà très froid en Mongolie. C’est d’ailleurs en prenant au sérieux cette rumeur que nous allons inverser le sens de notre circuit pour commencer par le Nord « avant qu’il n’y fasse encore plus froid » ! En fait, cette inversion n’a d’autre raison que de retrouver RM et les amis d’YZ qui doivent nous rejoindre le 1er octobre (fête nationale et période de vacances obligatoires) sur les plateaux tibétains, au Sichuan.
En fin d’après-midi, nous partons pour Pékin. YZ nous fait tout d’abord faire un petit tour, en voiture, de la place Tiananmen et de ses alentours. Difficile de ne pas reconnaître cette place et les principaux monuments qui l'entourent.... mais le sentiment de familiarité s’arrête là : ainsi, par exemple, la petite rue Wangfujing où se pressaient les badauds et les commerces populaires il y a une vingtaine d’années est méconnaissable ; c’est maintenant une large rue piétonne dallée de marbre et impersonnelle où se pressent les enseignes du luxe international (Hermès, Jaeger-Lecoutre, Armani, etc.).
La porte de la paix céleste, au nord de la place Tienanmen |
De part et d'autre de ce portrait, deux slogans:
"Longue vie à la République Populaire de Chine" "Longue Vie à la grande union entre les Peuples du Monde".
En face de la porte de la paix céleste, la porte du devant (Qianmen).
Puis nous marchons dans les rues où se trouvaient bon nombre des célèbres hutongs de Pékin : elles ont pour la plupart été rasées au profit de constructions verticales plus « modernes » ; certaines ayant été « réhabilitées » se visitent en cyclo-pousse aux couleurs de Coca et Pepsi Cola…
Quant aux vélos qui se pressaient en rangs serrés et silencieux le long des grandes artères, ils sont de moins en moins nombreux et sont pour la plupart munis de moteurs électriques. Le reste du trafic est assuré par des bus, des taxis, et surtout des voitures individuelles, 4x4 pour la plupart, parmi lesquels subsistent quelques... dinosaures,...
...tels ces balayeurs de rue...
...ou encore ce chiffonnier...
sans compter quelques rapprochements incongrus... à deux pas du siège de la banque de Chine et des hôtels luxueux plutôt clinquants (dont je ne vous mets pas la photo !)
Nous nous rendons ensuite dans un grand restaurant où nous sommes invités à manger (ce sera un vrai banquet à la chinoise) par Jiang Lin, que nous avons toujours appelé Didi, et sa femme. Nous avons connu Didi à Paris au début des années 80 et accueilli il y a un peu plus d’un an sa fille venue elle aussi y faire des études. Nous retrouvons Didi avec plaisir et faisons la connaissance de sa femme qui est très sympa. Le repas – délicieux – se déroule dans un mélange étrange de chinois, de français et d’anglais, mais surtout dans la bonne humeur ! Avant de se séparer, on s’adonne à l’échange rituel des cadeaux. Bref, une excellente soirée.
Le lendemain, lundi, nous procédons aux derniers préparatifs : nous avons l’impression de partir à l’aventure et nous préparons donc à nous égarer sur des petites routes, à faire du camping, des pique-niques, etc. Nous sommes équipés en conséquence : tentes, duvets, chaises, parasols, bouilloire électrique, bouteille thermos, corde pour tracter le véhicule, provisions diverses, etc. Un tel équipement va, on le verra, s’avérer largement superflu de même que nos thermolactyls, chaussettes, gants, bonnets, et autres car le froid intense annoncé ne sera jamais au rendez-vous !
Le grand départ est fixé au mardi matin : 6 heures !
A bientôt, pour de nouvelles aventures...
Super ça valait le coup d'attendre un petit peu. Belle présentation et on sent que cela va se gâter avec YZ.
RépondreSupprimerAh ben ça, quel sens du "teasing"!!
RépondreSupprimerMais l'a priori négatif que l'on sent il était déjà là le premier jour ou bien c'est "juste" un agacement rétrospectif...?
En tous cas vous nous titillez bien! On attend plus que les catastrophes annoncées!!
Blague à part, et même en Chine, il semblerait que la mondialisation arrive même à ternir nos souvenirs!